Pourim est de toutes les fêtes, la plus bruyante et celle qui donne lieu aux manifestations les plus exubérantes. Les festivités de Pourim (carnaval) ont débuté en Israël, même dans les localités du sud du pays, frappées par une salve de tirs de mortier. On peut voir des enfants, et des plus grands déambuler déguisés dans les rues, et de nombreux défilés sont organisés.

Pour fêter leur « victoire », les juifs de l’empire firent un jour de festin et de joie, et reçurent pour prescription de célébrer chaque année le quatorzième jour et le quinzième jour du mois d’Adar. Cette fête rappelle à tous les Juifs le courage et le sacrifice d’Esther et de son oncle Mordechai. La fête a été instituée fête nationale par Mordekhaï et Esther.

Le déguisement fait bien partie intégrante de la fête. Demandez à un enfant ce qu’on fait à Pourim. Il vous répondra certainement : « On se déguise! »

La coutume du déguisement pendant Pourim est apparue en Italie vers la fin du quinzième siècle sous l’influence du carnaval romain.

Elle a été instaurée car, dans le miracle de Pourim, Dieu n’agit pas directement. Tout est fait de façon invraisemblable et cachée. Cette coutume s’est ensuite répandue dans tous les pays où les juifs ont vécu.

Le premier parmi les auteurs juifs à mentionner cette coutume est Judah Minz (d. 1508 à Venise) dans son Responsa, numéro 17, cité par Mosheh Isserles dans son livre « Orah Hayyim », 696:8. Il y exprime l’opinion que, puisque le but du déguisement permet d’être joyeux, il ne devrait pas être considéré comme une transgression de la loi biblique. Cette opinion plus souple a prévalu sur d’autres qui tendaient à la restreindre. La coutume est encore pratiquée aujourd’hui parmi les juifs pratiquants de toutes les origines et parmi les pratiquants et les non-pratiquants israéliens.

Une des raisons pour les déguisement de Pourim est pour rappeler le fait que les ennemis des juifs se sont déguisés ce jour pour échapper a leur vengeance. On se déguise en ce jour où le sort a viré, tout en gardant justement les limites de tsénioute (pudeur) dues à la sainteté. On ne se déguise pas dans les vêtements de l’autre sexe.

En Israël il y a des défilés de Pourim.On fête ce lundi à Jérusalem et dans toutes les villes entourées de murailles du temps de Josué, la fête de Pourim (carnaval). Pour l’occasion, les rues de la capitale sont pleines d’enfants et de plus grands… déguisés.

Environ trois cents Israéliens ont célèbre la fête juive de Pourim dans la ville sainte de Hébron. Ils ont paradé notamment déguisés comme le veut la tradition. L’évènement a lieu sous haute protection militaire. Aucun incident n’a été signalé.

On aussi célèbre la fête de Pourim par un grand repas, un festin arrosé de vin pour louer D.ieu de ces miracles (Esther 9, 22). Les lumières doivent être abondantes à la maison.

La fête prévoit également d’offrir des présents à ses proches ainsi que de donner aux plus démunis. Ainsi deux plats prêts à être consommés doivent être envoyés à une personne au moins, afin de lui permettre de bénéficier d’un véritable repas de Pourim.

Ces plats sont envoyés aux amis le jour même de Pourim. Le jour suivant ce sont les plus démuni qui bénéficient d’un don semblable. Les bénéficiaires de ces dons peuvent d’ailleurs être des non-Juifs.

POURIM SAMEAH AM ISRAEL … et vive le printemps !!

Ftouh Souhail

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