Le directeur général du ministère Israélien des Transports Yaakov Ganot a estimé cette semaine que « les travaux battant leur plein » sur une ligne rapide reliant Jérusalem à Tel Aviv et qui pourrait fonctionner dès la fin de l’année 2016.
Le projet de la ligne ferroviaire ne pourra pas être installée avant cette date, si l’on en croit le directeur des Chemins de Fer israélien Itshak Harel.
Cette information a été confirmée par la Compagnie de Chemins de Fer israélienne (Rakevet Israël) qui a indiqué qu’elle exécutait les décisions du ministère des Transports et du Trésor.
Le projet du réseau ferroviaire rapide est annoncé comme «Le» projet qui est habilité à changer bien des réalités du secteur du transport en Israel.
Cette nouvelle ligne rapide Jérusalem-Aéroport Ben Gourion-Tel Avi mettra les deux grandes agglomérations du pays à trente minutes l’une de l’autre et elle intégrera la capitale dans le schéma-directeur du réseau ferroviaire national.
D’une longueur de 57 kms, cette ligne à deux voies comportera 20 kms de tunnels et 5 kms de ponts enjambant les vallées.
Pouvant transporter 2 000 voyageurs dans chaque train, le le train du réseau ferroviaire rapide circulera à une une vitesse comprise entre 110 et 160 km/h.
Sa configuration renvoie à l’axe Gênes-Turin. Le tronçon Tel Aviv-Sha’ar Hagai (porte de la vallée) s’est achevée voici peu. Le percement du premier tunnel devrait intervenir sous peu. La Gare, en sous-sol, est en cours d’édification. Elle est située à l’entrée principe de la ville, en face de la Gare routière.
Le coût : il atteindra 9 milliards de shekels (environ 1 milliard 800 millions d’euros), au lieu des 3,2 milliards initialement prévus, dont 200 millions pour la seule gare.
Quand au lot système (voies ferrées, caténaires, système de signalisation et de télécommunication, énergie électrique, postes de commandes centralisées), il représente 30% de l’enveloppe globale hors matériel roulant.
Ftouh Souhail