L’Ambassade iranienne au Liban a publié dimanche 17 octobre 2010 un communiqué durant lequel le président iranien Mahmoud Ahmadinejad remercie le président libanais Michel Sleimane, le président du Parlement Nabih Berri, le président du Conseil des ministres Saad Hariri, le secrétaire général de Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah, et le peuple libanais pour leur « accueil chaleureux et cordial » durant sa « visite historique » au Liban.
Le Führer iranien Adolf Hitlerrnajad était accueilli au Liban, le 14 octobre 2010, par des milliers de personnes lançant des pétales de rose et des bonbons au passage de son convoi.
Ahmadinejad, a eu droit hier à Beyrouth à un accueil royal. Ses portraits ont été affichés dans les rues, des tapis rouges lui ont été déroulés et des dizaines de milliers de personnes l’ont acclamé au passage de son convoi, brandissant des drapeaux iraniens et libanais et jetant du riz aux cris de « bienvenue » en farsi.
C’est sa première visite d’Etat au Pays du Cèdre, où les tensions se sont accrues récemment entre le parti nazislamiste Hezbollah, soutenu par Téhéran , et les autres partis, qui ont la préférence des alliés occidentaux. L’Iran étant l’alliée la plus puissante du parti nazislamiste Hezbollah, la visite d’Adolf Hitlerrnajad souligne cruellement les divisions du Liban.
Le dictateur iranien s’est rendu jeudi matin à l’université publique Hadath de Beyrouth, où il a été reçu un titre honorifique. De nombreux partisans et fascistes islamistes du Hezbollah l’attendaient, l’ont salué et ont voulu échanger une poignée de mains à l’entrée de l’institution.
L’ensemble des dirigeants libanais était là pour l’accueillir. Même le Premier ministre, Saad Hariri, qui représente l’opposition à l’Iran et dont le père a probablement été assassiné par le Hezbollah, était aux côtés de ses ministres pour accueillir Ahmadinejad et l’embrasser. Tout le monde était présent sauf Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, qui n’a pas quitté son bunker et s’est contenté d’un message vidéo de bienvenue.
Le message qu’a adressé le président iranien au peuple libanais était clair : « Téhéran continuera à soutenir la dure lutte du peuple libanais contre Israël. Le Proche-Orient ne verra pas la lumière tant qu’Israël poursuivra sa politique criminelle. Nous somme des peuples attachés à la justice et nous avons des ennemis communs », a-t-il déclaré lors de sa rencontre avec le président libanais, Michel Sleimane.
Le Führer iranien s’est exprimé devant plusieurs milliers de chiites rassemblés dans le stade de Dahia. Dans son discours, Ahmadinejad a prévenu qu’une nouvelle attaque israélienne contre le Liban abrègera la vie de ce « régime imposteur ». Il a ensuite fait l’éloge du Liban, devenu selon lui une « université du jihad ».
La visite d’Ahmadinejad au Liban est une nouvelle preuve de la radicalisation que connaît ce pays devenu un satellite de l’Iran.
« La visite d’Ahmadinejad traduit bien ce processus dans le cadre duquel le Liban se transforme en un protectorat iranien. Le Liban rejoint ainsi l’axe des pays radicaux qui s’opposent au processus de paix et soutiennent le terrorisme », a déclaré un haut fonctionnaire israélien.
« Le président libanais vient au Liban comme un chef militaire qui vient passer en revue ses troupes, les terroristes du Hezbollah qui servent aux Iraniens de branche armée dans la région. Tous ceux qui sont attachés à la paix et à la liberté s’inquiètent des provocations iraniennes. Le Liban, qui mérite de jouir du calme et de la prospérité, s’est mis au service de l’agression iranienne », a ajouté ce haut fonctionnaire.
Les propos incongrus tenus par le président iranien montrent une fois de plus les provocations des fanatiques de la région vis a vis d’Israël et le fait qu’il soit accueilli en grande pompe au Liban n’est guère étonnant quand on sait que ce pays a toujours nourri une animosité à l’égard d’Israël à travers de nombreuses actions destabilisatrices par les terroristes du Hezbollah que l’Etat libanais tolère et protége.
A l’ouverture du Conseil des ministres, ce dimanche au kibboutz Degania, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a déclaré que « le Liban était en train de devenir rapidement un autre état satellite iranien ».
Le Führer iranien a nié l’holocauste, a appelé à la liquidation d’Israël, et a intensifié la poursuite de la recherche de l’énergie nucléaire, en violation flagrante des résolutions des Nations-Unies. La réaction passive de la Communauté internationale aux diatribes d’Ahmadinejad montre une fois de plus que le Monde libre recule devant le « fascisme islamiste », qui est devenue une réalité vécue au quotidien.
Ftouh Souhail, Tunis

