Les artistes arabes sont incapables de surmonter la barrière de la haine. L’actualité nous en fait la démonstration à tous les jours.

La   jeune chanteuse et compositrice  tunisienne Emel Mathlouthi a annulé sa participation au Festival Pop-Kultur de Berlin.

La raison? Le partenariat entre le Festival et l’ambassade d’Israël en Allemagne en tant que sponsor, selon le site du Festival Pop-Kultur.

Dans un message publié sur sa page Facebook, la chanteuse affirme:

« J’allais participer à un festival à Berlin plus tard ce mois-ci, avant de me rendre compte qu’il est sponsorisé par l’Ambassade d’Israël. Dès que je l’ai su, je me suis retiré (de la programmation) ».

Elle explique que lorsqu’elle avait décidé de participer au Festival Pop-Kultur, la liste des sponsors n’avait pas encore été annoncée:

« Je remercie mes fans et tous les activistes qui ont attiré mon attention et je m’excuse auprès des fans que je devais rencontrer dans cette merveilleuse ville » a t-elle indiqué ajoutant que la moindre des choses est d’apporter sa solidarité et sa sympathie à la Palestine.

Emel Mathlouthi  estime que : là où il y a de la musique, il y a de la politique.

Elle accuse Israel de voler un état imaginaire, la Palestine, de surcroît composé d’un territoire nommé depuis des millénaires la Judée, d’où vient étymologiquement le terme juif.

En 2011, Emel Mathlouthi fut l’une des voix du Printemps arabe. On la voit sur YouTube, lors d’un rassemblement rue Habib Bourguiba à Tunis.

Cette figure artistique des plus engagées à la sois disant   » Révolution de jasmin »,  a grandi à Tunis et vit désormais à New York.   Elle a délaissé ses études d’ingénieure au profit des répétitions.

La jeune femme  qui dit avoir “toujours été révolutionnaire”, estime que les Israéliens ont commis un ‘’génocide’’ contre le ‘’peuple palestinien’’.

Cataloguée  comme “chanteuse contestataire”, elle est  proche  du mouvement BDS  qui  oeuvre pour la délégitimation internationale de  l’Etat d’Israël.

“Je n’aime pas les injustices”, dit-t-elle.

 

Haïr les juifs et le dire est devenu le nec plus ultra de la scène artistique arabe

Cette question de la Palestine  figure dans tous les  discours antisémite contemporain et en bonne place dans le répertoire des artistes arabes. Ces gens, qui sont sensés donner l’exemple de la coexistante pacifique, ne manquent pas une occasion de manifester leur haine d’Israël.

Avec la Palestine, on a créé quelque chose d’unique, on a un peuple martyr qui porterait la souffrance de l’univers. Ce peuple serait le peuple palestinien  qui refuse l’idée de l’existence de l’Etat d’Israël.

Les antisémites  arabes contemporains veulent remettre en cause  la légitimité d’Israël  et affichent  leur sympathie  en s’identifiant à la cause palestinienne. Cette haine puante et pleurnicheuse  est le seul moteur du palestianisme  chez les pro-’’palestiniens’’.

Lorsque ces derniers se présentant comme antisionistes, l’équation avec l’antisémitisme est donc une nouvelle fois démontrée et se dessine ainsi une vision de la haine portée contre  les juifs et du rêve de leur éradication.

Les  arabes comme qu’ils soient “modérés” (pour certains, ça n’existe pas…) ou djihadistes purs et durs se rejoignent dans la haine du Juif. C’est un point de  rencontre entre  toutes sortes de courants musulmans, dès qu’il s’agissait des Juifs, les  musulmans en Orient comme ceux de l’Occident se retrouvaient toujours sur un chemin d’entente : la haine du Juif.

 

Souhail Ftouh

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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