Les attaques criminelles contre le sud d’Israël, perpétrées par des terroristes palestiniens dirigés par le Hamas à travers le lancement de cerfs-volants incendiaires, ont causé des dommages à l’industrie du miel d’Israël. La semaine dernière, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé que pour couvrir le coût des dégâts infligés aux champs, le gouvernement allait prendre en considération l’idée de retenir des sommes sur les taxes destinées à l’Autorité palestinienne.

Le Conseil israélien du miel a annoncé mardi que les incendies dans la région de la ceinture de Gaza provoqués par des incendies criminels provoqués par des cerfs-volants inflammables et des ballons d’hélium ont causé des centaines de milliers de shekels aux ruches du kibboutz Erez et du kibboutz Yad Mordechai.

Les incendies ont complètement détruit 30 systèmes de ruches et en ont endommagé 30 autres avant qu’ils puissent être évacués, ainsi qu’environ 170 acres de champs les entourant.

Bien qu’ayant évacué avec succès de nombreuses ruches des champs avant qu’elles ne soient détruites, un problème subsistant est l’absence d’un autre emplacement où elles peuvent être transférées.

Pour les apiculteurs des environs « Il est très difficile de voir les incendies détruire les terres agricoles et les ruches », a déclaré Alon Sagron, un apiculteur d’Erez qui a aidé à évacuer les ruches menacées. « Après beaucoup de travail, certaines ruches ont été sauvées, mais le problème principal est qu’il n’y a aucun endroit où placer les ruches sauvées pour le moment. Par conséquent, la production de miel cette saison va prendre un coup.  »

Ze’ev Midan, directeur général de l’Israel Honey Board, a déclaré que l’impossibilité de placer des ruches dans les zones brûlées peut avoir des effets néfastes au-delà d’une baisse de la production de miel, car les abeilles ne pollinisent pas les champs.

« Les terres agricoles de la ceinture de Gaza sont blessées deux fois. Une fois des incendies, et la deuxième fois parce que les apiculteurs ne sont pas en mesure de placer les ruches dans les zones brûlées, ce qui conduit à la non-pollinisation des terres agricoles », a déclaré Midan.

« Cela entraîne des dommages financiers à la fois pour le secteur de l’élevage et du miel ainsi que pour la production de miel », a-t-il ajouté. « Les ruches qui ont été placées dans le but d’accumuler du miel ont été détruites ou endommagées de façon irréparable, et celles qui restent dans les champs ne sont pas toujours accessibles en raison des incendies. »

La semaine dernière, le secrétaire au Trésor, Moshe Kahlon, a annoncé que les agriculteurs de la ceinture de Gaza recevraient une allocation immédiate à hauteur de la moitié de tous les dommages causés par les attaques, le reste devant suivre le plus rapidement possible.

17 feux maitrisés près de Gaza après des tirs de cerfs-volants incendiaires

Les pompiers ont indiqué que près de 741 acres de forêt ont été calcinés au cours de deux derniers mois, en plus des milliers d’acres de champs agricoles

Après plusieurs heures, les pompiers ont réussi à maitriser 17 feux qui ont démarré aux abords de la frontière avec Gaza dimanche, apparemment déclenchés par des cerfs-volants enflammés envoyés depuis la bande de Gaza.

De plus, la police a indiqué que des enfants ont découvert dans une ville voisine, un cerf-volant avec une bombe attachée. Les sapeurs-miniers ont neutralisé la bombe au moyen d’un robot. Les autorités locales ont mis en garde les résidents de ne jamais s’approcher des cerfs-volants envoyés depuis l’enclave et de contacte les autorités immédiatement.

Dans une vidéo diffusée dimanche, les pompiers ont indiqué qu’au cours des deux derniers mois, 741 acres de forêt ont était calcinés par 285 incidents distincts, causant d’importants dommages à la faune et à la flore locale. Il faudra plusieurs années pour que la flore se réhabilite, ont indiqué les responsables.

Les dernières escalades de tensions avec Gaza ont donné lieu à quelques tirs de roquettes et de missiles vers le sud d’Israël. Parallèlement, des tirs lancés par des cerfs-volants incendiaires lancés par-dessus la clôture de sécurité quasi-quotidiennement, ont brûlé, en plus des forêts des milliers d’acre de champs agricoles et de pâturages mitoyens au territoire palestinien.

Depuis le 30 mars, les Palestiniens de la bande de Gaza ont lancé des centaines de ballons d’hélium et de cerfs-volants lestés de matériaux inflammables, en direction du territoire israélien.

Israël a tenté d’utiliser des drones pour intercepter les cerfs-volants et les ballons.

Les objets volants sont équipés d’une longue corde à laquelle est attaché un cocktail Molotov ou un récipient rempli de carburant, ou encore, plus rarement, un enfin explosif.

Durant les émeutes de vendredi, les Gazaouis ont utilisé des ballons gonflés à l’hélium pour transporter des explosifs qu’ils actionnent à distance au moyen d’une télécommande, afin d’attaquer des soldats, a indiqué l’armée. Des responsables ont indiqué qu’aucun soldat n’avait été blessé dans ces tentatives d’attaques, mais que cette tactique représentait un nouveau développement. Dimanche, un avion israélien a attaqué pour la première fois un groupe de trois Gazaouis qui préparaient une réserve de ballons, dans ce qui ressemble à une riposte.

Selon l’armée, des équipes composées de soldats, de pompiers et de civils ont réussi à intercepter plus de 500 cerfs-volants et ballons lancés en direction d’Israël au cours des 10 dernières semaines.

Environ 18 000 dunams de champs, de forêts et de pâturages ont été incendiés, causant des dégâts s’élevant à plus de 5 millions de shekels, selon les responsables.

Les cerfs-volants et les incendies sont liés aux mouvement de la « marche du retour », une série d’émeutes été d’attaques contre Israël par le groupe terroriste du Hamas, qui contrôle l’enclave.

 

Souhail Ftouh ¦

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