Israël semble être devenue une véritable et sérieuse destination pour le cinéma indien.

Une délégation de producteurs de films, de directeurs de sociétés de production cinématographique et de chaînes de télévisions indiennes est actuellement en visite en Israël pour établir des partenariats avec des sociétés israéliennes.

Cette délégation de neuf personnalités du cinéma indien est en visite à Jérusalem pour le Festival du Film pour explorer des coopérations potentielles avec les principaux studios israéliens. Lors de leur visite dans l’Etat Hébreu ils auront l’occasion de rencontrer les célèbres producteurs du Groupe Globus.

Le cinéma indien investit de plus en plus en Israël. La vie de Jésus version Bollywood devrait être tournée dans la capitale de l’État Juif.

Bollywood est le nom donné à l’industrie cinématographique indienne basée à Mumbai (Bombay) et dont les films sont réalisés en hindî (et en ourdou).

Bollywood”, lancée de manière ironique par la presse indienne à partir de la fin des années 1970, ce terme désigne les films commerciaux fabriqués à Bombay et ayant tendance à rappeler les films hollywoodiens. Cette étiquette a été souvent reprise par la suite par le monde occidentale pour parler du cinéma indien en général.

Contraction de “Bombay” et “Hollywood”, le terme Bollywood n’est pas apprécié par les réalisateurs indiens qui préfèrent que l’on parle de film hindi. Néanmoins il est aujourd’hui largement entrée dans les moeurs de son pays d’origine et n’a plus de connotation péjorative. Cependant il ne désigne pas tout le cinéma indien pour autant

Le cinéma indien est différent sur le plan formel du cinéma européen. Il se développe dans un pays qui a une riche tradition visuelle ainsi qu’une tradition d’opéra et de théâtre chanté. Cela lui permet de proposer dès les années 1930 une esthétique différente du modèle hollywoodien et du modèle occidental. Des sociétés de productions s’installent dans les différentes villes du sous-continent et s’adressent à des publics parlant des langues différentes. Les deux pôles du cinéma indien sont d’une part Calcutta au Bengale mais surtout Bombay, pôle du cinéma en langue hindi et lieu de développement de ce que l’on appellera Bollywood en référence à la puissance économique et créatrice de son homologue américain.

Il s’agit de la composante la plus populaire du cinéma indien, le plus important au monde en nombre de films tournés. Les films de Bollywood, diffusés dans toute l’Inde, s’exportent dans le monde entier, notamment dans les pays du Maghreb, du Moyen-Orient et du sud-est asiatique.

C’est au final un voyage au cœur du Proche-Orient que veut explorer le cinéma indien qui connaît un grand succès international. L’Inde est le premier producteur de films par an au monde – 1 321 pendant l’année 2010 – Les films indiens diffèrent de manière significative de tout autre genre de films dans le monde.

La diversité des langues et des références culturelles en Inde a favorisé le développement d’un cinéma varié. On se réfère parfois à l’industrie cinématographique indienne par différents noms suivant les régions et les langues. Les productions en hindi, tamoul et télougou représentent 60% du total.

Des ses origines, le cinéma indien est un vecteur revendiqué de l’identité nationale. Raja Harishandra, l’un des premiers films réalisés par un réalisateur indien, Phalke, en 1913, est inspiré par le texte sacré du Mahabharata. Le cinéma devient un loisir populaire et des spectateurs d’Etats différents et de langues différentes peuvent partager les mêmes références filmiques. Ainsi Mother India, tourné dans les années 1950, est-il vu par plus de 200 millions de spectateur.

L’Inde disposait en d’environ 13 000 salles de cinéma (8 000 dans le Sud) et 73 salles multiplex2. Plusieurs millions d’Indiens fréquentent quotidiennement les salles, malgré l’avènement de la télévision. Il existe encore de très anciennes salles (des années 1930) dans le pays. Aller au cinéma est un moment privilégié pour la communauté indienne. On y va en famille pour se divertir, s’évader dans un monde de rêves, de fêtes et de danses aux mille couleurs.

Ftouh Souhail

Quelques images du cinema indiens :

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