Le ministère israélien de la Défense conduit actuellement des discussions avec plusieurs États européens, en vue de leur vendre le bouclier anti-missiles Iron Dome.
Tsahal a l’intention de déployer ce système de défense dans les prochains mois, le long de la bande de Gaza .
Iron Dome a été soumis reécement à une nouvelle série de tests. Tous passés avec succès. Les missiles que le système est parvenu à intercepter comprenaient des roquettes similaires aux modèles Kassam, ainsi que des roquettes d’une plus longue portée de type Grad.
A terme, Iron Dome devra protéger Israël de tous les types de missiles tirés par le Hamas depuis la bande de Gaza et par le Hamas depuis le Sud Liban.
Après ces essais réussis, un certain nombre de pays européens – actuellement engagés dans la guerre en Afghanistan – ont envoyé des délégations en Israël afin de rencontrer les fabricants d’Iron Dome.
Les pays européens seraient susceptibles d’acheter ce systéme pour plusieurs dizaines de milliers de dollars au budget destiné à la défense .
Tsahal a déjà formé un nouveau bataillon, au sein de l’unité d’aviation, chargé d’opérer le système anti-missiles. L’armée a également localisé des zones, le long de la bande de Gaza, qui serviront de bases de lancement et abriteront les radars d’Iron Dome.
Une fois déployé le long de l’enclave palestinienne, le système sera également activé le long de la frontière libanaise.
L’Europe s’intéresse également au système de défense antimissile Arrow 3, développé en Israël par l’IAI.
L’OTAN et les Etats-Unis prévoiraient en effet d’établir un bouclier antimissile en Europe, afin de se défendre contre d’éventuelles attaques de missiles nucléaires iraniens.
Le secrétaire général adjoint de l’organisation atlantique, Claudio Bisogniero, et le président du comité militaire de l’OTAN, l’amiral Giampaolo Di Paola, ont passé quelques jours en Israël pour se renseigner sur les moyens israéliens de protection des troupes. Ils désiraient savoir dans quelle mesure ce matériel serait utilisable en Afghanistan.
L’armée de l’air israélienne développe en ce moment même un nouveau système informatisé capable de prédire la zone de frappe d’un missile avec une précision considérable, et ceci peu de temps seulement après son lancement.
Ce système aurait l’avantage pour la défense passive de réduire les zones géographiques placées en état d’alerte en cas d’attaque. Moins de citoyens seraient donc appelés à se réfugier dans un abri. Toutefois, le système sera dirigé contre les missiles à moyenne et longue portée tels que les Scuds syriens et les Shahabs iraniens. Cela suppose que les roquettes n’entreront pas dans ses attributions de détection.
Jusqu’à il y a peu, Israël s’appuyait sur un système datant de la première guerre du Golfe en 1991, capable de prédire la zone de frappe d’un missile de manière très approximative.
Le système a connu une légère amélioration avec la seconde guerre du Liban en 2006. Ce n’est véritablement plus tard que l’armée de l’air s’est décidée à développer un système entièrement nouveau susceptible d’établir des prévisions plus précises.
Le nouveau système collectera des informations depuis de nombreuses sources, comprenant à la fois des radars et des détecteurs électro-optiques. Il sera fait utilisation, entre autre, du nouveau radar américain actuellement dans le Néguev qui est déja opérationnel .
Ftouh Souhail , Tunis
La France pieds et poings liés. Qui fournira le futur bouclier antimissile européen? Qui payera? Quel est la fiabilité de ce bouclier? La même fiabilité que les missiles à moyenne portée Patriot en 1991? Selon George H. W. Bush le Patriot avait connu un taux d’interception de 97% au cours de la guerre. Selon Theodore Postol du MIT, et Reuven Pedatzur de l’université de Tel Aviv le système de Patriot avait eu un taux de succès inférieur à 10%.