Philippe Karsenty vient d’être désigné par le magazine américain The Algemeiner parmi les 100 personnes qui influencent positivement Israël et le monde juif.
Voici une présentation du sens de cette liste, voici les 100 « influents » et voici son portrait .
« Cette distinction n’aurait pas été possible sans vous, ses amis et soutiens, qui lui avez donné la force de se battre pour la vérité. Philippe souhaite vous en remercier » souligne Melissa , l’assistante de Philippe Karsenty
A partir du 5 mai, Philippe Karsenty sera à Budapest pour participer à l’assemblée plénière du Congrès Juif Mondial.
L’arrêt de la cour d’appel de Paris dans le procès al Dura qui oppose Philippe Karsenty à Charles Enderlin et France 2 est attendu pour le 22 mai 2013 alors qu’il était attendu pour le 3 avril dernier (déclaration de Philippe Karsenty du 3 avril).
Cette affaire remonte au 30 septembre 2000: France 2 diffuse un film, tourné par Talal Abou Rahma, journaliste palestinien travaillant pour le compte de Charles Enderlin correspondant de France 2, où ils prétendent que l’on voit Mohammad al-Dura, 12 ans, mourir sous les balles israéliennes dans les bras de son père. Ces images deviendront le symbole de l’Intifada. Dans les quatre années qui suivirent, marquées par des violences antijuives commises au nom du jeune « martyr » Mohammed al-Dura, les doutes se sont multipliés sur la vérité de l’interprétation des images. L’examen critique de ces dernières a permis d’établir que ce reportage avait été diffusé sans que France 2 et son journaliste Charles Enderlin se fussent assurés préalablement de son objectivité. Les interrogations sur la fiabilité du reportage ont été renforcées par les contre-enquêtes et les expertises faites à partir de l’automne 2000.
L’image de cet enfant et le paradigme de la vie et de la mort qu’elles ont véhiculé avait produit des effets psychiques que les médias ont consommés à volonté, sans se soucier apparemment le moins du monde de quelque contexte éthique que ce soit. Dans l’affaire al-Dura, contrairement par exemple à l’affaire Dreyfus, le Juif innocent injustement accusé n’est pas un individu, c’est un être collectif : les Israéliens, diabolisés à travers leur armée présentée comme tueuse d’enfants arabo-musulmans, et, plus largement, les « sionistes », c’est-à-dire les Juifs, pour tous leurs ennemis. Les antijuifs ont exploités sans vergogne ce mensonge.
Le 27 février 2008, Philippe Karsenty, directeur de l’agence de notation des médias Media-Ratings, a listé devant la 11e chambre de la Cour d’appel de Paris les incohérences, contradictions et invraisemblances relatives au reportage filmé au carrefour de Netzarim (bande de Gaza) et diffusé au JT de France 2 le 30 septembre 2000. Ce qui l’amenait à maintenir ses propos initiaux – « faux reportage » – et à souligner la « mise en scène de la mort de Mohamed al-Dura ». Ce qui a fortement embarrassé Arlette Chabot, directrice de l’information de France 2, et Charles Enderlin, correspondant en Israël de la chaîne publique, démunis d’explications pour contrer les objections de l’appelant.
Philippe Karsenty a révélé la présence de dix secondes d’enregistrement, acquises des archives de la BBC, qui authentifient des images cruciales, postérieures à celles où Charles Enderlin annonce la mort de l’enfant et dans lesquelles ce dernier bouge.
Dans une lettre datée du 23 septembre 2007, le directeur du Bureau de presse gouvernemental israélien, Danny Seaman, a estimé publiquement que les images avaient fait l’objet d’une manipulation de la part du caméraman Talal Abu Rahma. Il a précisé dans un entretien que, étant donné la position d’où tiraient les troupes israéliennes, les balles ne pouvaient pas toucher le père ni l’enfant. Il a aussi souligné que la vidéo ne montrait pas la mort du petit Mohammed.
Le 27 février 2008, devant la 11e chambre de la Cour d’appel de Paris, Philippe Karsenty a cité le rapport d’un spécialiste de balistique, Jean-Claude Schlinger, expert en Armes et Munitions près la cour d’appel de Paris et agréé par la Cour de cassation, intitulé Examen technique et balistique. Les conclusions de ce rapport confirment les doutes exprimés par divers spécialistes sur la version de Charles Enderlin et de son cameraman : « Si Jamal et Mohammed al-Dura ont été atteints par balles, les tirs ne pouvaient techniquement pas provenir du poste israélien, mais seulement du poste palestinien PITA, ou de tireurs placés dans le même axe. Aucun élément objectif ne nous permet de conclure que l’enfant a été tué et son père blessé dans les conditions qui ressortent du reportage de France 2. Il est donc sérieusement possible qu’il s’agisse d’une mise en scène. »
Philippe Karsenty est satisfait des progrès enregistrés depuis qu’il a entamé en France, il y a presque treize ans, un combat acharné pour faire éclater la vérité sur la mort (contestée) d’un enfant palestinien, Mohamed Al Doura, qui aurait été tué au carrefour de Netzarim, en septembre 2000.
Souhail Ftouh