La reconnaissance d’un État Palestinien est une veille revendication brandie par l’OLP [Organisation de libération de la Palestine composée de plusieurs organisations terroristes palestiniennes, dont le Fatah de Mahmoud Abbas, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP)

Depuis trente cinq ans on assiste au même refrain en faveur d’un État palestinien

Aujourd’hui on apprend que les Palestiniens demanderont à l’Organisation des Nations Unies” de reconnaître unilatéralement un État palestinien indépendant dans les frontières de 1967 au début du mois prochain” a expliqué le négociateur palestinien Saeb Erekat.

S’adressant à des journalistes dans la ville de Jéricho en Judée-Samarie, Erekat a dit que les Palestiniens “attendent que la Bosnie prenne place au Conseil de Sécurité avant de soumettre la proposition de vote. “
Dans un énième effort de propagande, il a ajouté que “le gouvernement israélien est témoin d’un isolement international qu’il n’a pas connu auparavant. Et cela est dû aux efforts déployés par les dirigeants palestiniens et par le président Mahmoud Abbas.”

On ne répètera jamais assez que le droit international ne connaît pas en principe la méthode Coué et qu’il ne suffit donc pas de répéter, à l’envi, que l’on proclame ou que l’on va proclamer un Etat palestinien pour que cela suffise à en assurer l’existence. On est d’ailleurs surpris de constater que lorsque le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, a présenté, le 25 août 2010, à la presse un projet de création d’un Etat palestinien quelle que soit l’issue des négociations avec Israël, il ait
« oublié » que, déjà le 15 novembre 1988, lors de sa 19ème session extraordinaire tenue à Alger, le Conseil national de l’Organisation de libération de la Palestine (O.L.P.) avait proclamé l’établissement de l’Etat de Palestine.

Toute activité des dirigeants palestiniens visant à provoquer l’établissement unilatéral d’un État en dehors du processus de négociations, est une sérieuse violation de leurs engagements vis-à-vis d’Israël. Il faut rappeler que selon les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité, la Feuille de route et les accords passés, la seule option envisagée pour aboutir à la solution du conflit israélo-palestinien, est celle d’une négociation entre les parties.

Les initiatives unilatérales palestiniennes sur le projet de création de facto d’un État visent à compromettre la confiance des parties. La voie de la paix passe par la recherche de solutions aux problèmes autour de la table des négociations .Rien ne pourra remplacer les pourparlers entre Israël et l’Autorité Palestinienne . Toute démarche unilatérale ne ferait que porter un coup fatal au cadre des accords établis.

Les efforts incessants du leadership palestinien pour obtenir des États la reconnaissance unilatérale de la Palestine dans « les frontières de 1967, et ainsi pour contourner le processus accepté de négociations, vont à l’encontre de leurs engagements envers les accords passés avec Israël, accords dont les membres de la communauté internationale sont les témoins et les garants.

Conformément au droit international la reconnaissance d’un État palestinien prématurée, est légalement invalide. Les palestiniens eux-mêmes en sont conscients… mais ils jouent le jeu qui leur fut imposé depuis la création de l’État d’Israël : d’être le bâton dans l’engrenage dans les fins d’anéantir le minuscule état juif. L’objectif stratégique des dirigeants de l’Autorité Palestinienne est de préserver leur position actuelle, très lucrative, de ne rien céder, et d’avancer eux aussi vers la destruction d’Israël.

Shaoul Mofaz, a soutenu, il y’ a quelques jours, que les palestiniens comprenaient qu’une reconnaissance unilatérale d’un État palestinien était dangereuse. Les États-Unis ont désapprouvé l’intention de plusieurs États d’Amérique latine de reconnaître un État palestinien. Selon Washington, les négociations directes entre Israéliens et Palestiniens demeurent « le seul moyen » d’atteindre la paix au Proche-Orient.

La décision de reconnaître un État palestinien n’a pas été appréciée par La Chambre des Représentants des États-Unis. Le porte-parole de la Chambre (le Speaker of the House), a estimé que cette reconnaissance unilatérale était “contre-productive” dans l’avancée vers la paix. Le Congrès américain a décidé que les Etats-Unis s’opposeront à la reconnaissance « d’un Etat de Palestine » et toute proposition dans ce sens au Conseil de Sécurité des nations Unies sera sanctionnée d’un veto si Israël n’y consent pas.

Le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero, a aussi réagi à la déclaration de reconnaissance de l’État palestinien par le Brésil, l’Argentine et l’Uruguay en rappelant que son « principe a été arrêté dans la déclaration européenne de Berlin de 1999 ».

« Dans cette perspective, nous souhaitons une reprise rapide des négociations de paix, qui doivent porter sur toutes les questions du statut final, fixer les paramètres de l’État palestinien et permettre sa création. Nous voulons un État palestinien viable, c’est-à-dire avec des frontières, celles de 1967, avec un échange de territoires. »

Dans un communiqué publié le 7 décembre 2010, le Congrès Juif Mondial s’est dit “profondément préoccupé” par la reconnaissance de l’Etat Palestinien comme État indépendant par plusieurs pays d’Amérique latine. Il a appelé le Quartet pour la paix au Proche-Orient (États-Unis, Russie, ONU, Union Européenne) à “condamner sans équivoque cette initiative”.

Les palestiniens n’ont nul besoin d’un état qu’ils ne pourront ni édifier, ni gérer, et qui très rapidement deviendrait un espace hétéroclite gangrené par une fourmilière de terroristes, s’entretuant pour s’arracher le pouvoir.Cet État palestinien sera très rapidement une duplication des centaines d’États dits démocraties arabes de la région, avec l’Islam en tête et des dictateurs corrompus jusqu’à là moelle épinière pour dirigeants, qui martyriseront leur population et perpétueront le règne de la fourberie.

Ftouh Souhail

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