Hussein Al-Sheikh, haut responsable palestinien, a exprimé ses sincères remerciements et sa gratitude au Roi Mohammed VI pour ses efforts continus visant à résoudre la crise des fonds palestiniens retenus par Israël.

Dans un tweet publié ce lundi sur son compte officiel sur X, Al-Sheikh déclare: «Nous adressons nos remerciements et notre profonde reconnaissance à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le protège, ainsi qu’aux piliers du gouvernement marocain pour leurs efforts inlassables afin de résoudre la crise des fonds palestiniens retenus par Israël.»

Il ajoute: «Nous apprécions cet effort fraternel continu et permanent, qui vise à soutenir la détermination et la persévérance de notre peuple sur sa terre natale.»

En tant que médiateur entre Israël et l’Autorité palestinienne, le Maroc a joué un rôle clé pour tenter de débloquer la crise entourant les fonds palestiniens retenus par Israël.

Israël reproche régulièrement à l’Autorité palestinienne de détourner les fonds transférés pour financer son «Fonds des martyrs de l’Autorité palestinienne», que l’Etat hébreu qualifie d’excessif et d’incitatif au terrorisme. Ce fonds verse des allocations mensuelles aux familles des terroristes palestiniens.

L’Autorité palestinienne présente une proposition de « réformes » concernant le mécanisme de paiement des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, qui est un point important pour Israël car il le considère « financement du terrorisme ».

Channel 12 a déclaré que, selon la proposition, les prisonniers et leurs familles ne seraient pas payés en fonction des « actes punissables, mais en fonction de leur statut social et économique ». En échange de ce changement, le président Mahmoud Abbas de l’Autorité demande aux États-Unis d’abroger la loi « Taylor Force Act ».

L’Autorité Palestinienne s’est adressée à travers le Maroc vers l’Administration Trump et aux membres de haut rang du Congrès et a annoncé qu’elle était prête à modifier le système de paiement des prisonniers palestiniens condamnés pour terrorisme, selon le nouveau système.

Comme l’a proposé une équipe au nom du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, assure que aucun paiement ne sera versé aux terroristes et à leurs familles pour les actes pour lesquels ils ont été punis, mais des allocations seront faites en fonction du statut social et économique de la famille, Les responsables de l’AP maintiennent que le changement signifie qu’il n’y aura pas de récompenses pour les auteurs des actes de terrorisme. 

Elle a cité des sources de haut niveau à Ramallah qu’Abbas demandait aux États-Unis d’abroger la loi Taylor Force, qui déclarait que les États-Unis ne transmettraient aucune aide à l’Autorité palestinienne tant qu’elle n’aurait plus payé les terroristes.

Les sources ont confirmé qu’Abbas cherchait également à lever d’autres sanctions imposées par les États-Unis à l’Autorité palestinienne, alors que Israël devrait cesser de déduire les paiements effectués aux terroristes des fonds fiscaux qu’il transfère à l’Autorité palestinienne, conformément à la législation de la Knesset de 2019.

Les sources indiquent également que la libération d’environ la moitié des 480 prisonniers condamnés à perpétuité dans les prisons israéliennes, dans le cadre d’un accord d’échange et d’un possible cessez-le-feu dans la bande de Gaza, « crée une opportunité pour mettre en œuvre cette réforme »

Le site web américain Axios a confirmé les mesures, citant un responsable palestinien qui a déclaré : « Nous avons informé l’administration américaine de la décision du président Abbas de suspendre les budgets pour les familles des prisonniers et des martyrs. »

Par la suite, Abbas a publié un décret abrogeant les articles des lois et règlements sur le système de paiement d’allocations financières aux familles des terroristes dans la Loi sur les prisonniers et le règlement du Conseil des ministres et de l’Organisation de libération de la Palestine.

Le décret prévoyait le transfert du programme informatisé d’aide des allocations financières du ministère du Développement social à la Fondation nationale palestinienne pour l’autonomisation économique.

Sur la base de la loi fondamentale palestinienne de 2003 et de ses divers amendements, les prisonniers des prisons israéliennes reçoivent un salaire mensuel ou une somme d’argent en fonction de leur participation à la lutte contre Israël , à condition qu’ils ne soient pas employés.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a publié , le 11 fevrier 2025, un décret annulant le système de versement d’allocations financières aux familles des prisonniers, des terroristes en prison ou des blessés.

Le président Mahmoud Abbas a annulé les lois selon lesquelles les salaires mensuels sont transférés aux familles des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes ou aux familles des terroristes palestiniens.

Le nombre de prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes jusqu’en janvier 2025 a atteint plus de 10 400 prisonniers, sans compter les détenus de Gaza.

Souhail Ftouh

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