Le Vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon a ouvert cette semaine le dialogue stratégique entre Israël et l’Union européenne sur le contrôle des armes et la non-prolifération des armes de destruction massive.

La délégation européenne est dirigée par Annalisa Giannella, Représentante spéciale de l’UE pour la non-prolifération des armes de destruction massive. Au cours du dialogue, les deux délégations ont discuté de la question de la nucléarisation de l’Iran, la Conférence d’examen du TNP et d’autres questions de contrôle des armements.

Le Vice-ministre des Affaires étrangères Ayalon a exprimé son appréciation de la direction européenne des sanctions contre l’Iran, et a souligné l’importance de la mise en œuvre et l’application des sanctions existantes.

Mr Ayalon a souligné l’importance de la mise en œuvre et de l’application des sanctions existantes.

Le Vice-ministre des Affaires étrangères a déclaré : « Nous sommes conscients que les négociations entre la communauté internationale et l’Iran peuvent être renouvelées après la fin du Ramadan. Nous pensons qu’il est extrêmement important que les négociations se concentrent sur les éléments essentiels de la question nucléaire: la suspension complète et immédiate de l’enrichissement d’uranium, permettre le libre accès aux inspecteurs de l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique (IAEA) et les réponses complètes aux questions de l’AIEA en ce qui concerne la recherche militaire. »

L’Ouverture du dialogue stratégique entre l’Etat Hébreu et l’Union européenne sur le contrôle des armes et la non-prolifération coïncide avec la publication du rapport du rapport de l’AEIA. Ce document précise que la production totale d’uranium enrichi à 20% de l’Iran a augmenté de 15% depuis le mois de mai dernier, passant de 15 à 22 kilogrammes fin août. Au total, l’Iran dispose de 2.803 kilogrammes d’uranium faiblement enrichi.

L’Agence internationale basée à Vienne, en Autriche, dénonce également les « objections répétées » opposées par Téhéran au choix des inspecteurs et précise que la République islamique a empêché deux experts nucléaires de l’ONU d’entrer sur son territoire en juin dernier.

Après la publication de ces informations, l’Union européenne s’est dit inquiete. En effet, pour Bruxelles, le contenu du nouveau rapport de l’AIEA est inquiétant, et montre que Téhéran aspire toujours au nucléaire militaire.

L’AIEA demande aux autorités iraniennes de lui donner accès aux sites et aux équipements qu’elle veut inspecter ainsi qu’aux personnes qu’elle souhaite interroger.

L’agence s’en prend également à la Syrie, qui a refusé de coopérer avec les inspecteurs onusiens qui enquêtaient sur le site de Deir Ez-Zor, bombardé par Israël en septembre 2007. L’AIEA souligne à cet égard que trois sites soupçonnés d’abriter des activités nucléaires liées au site détruit d’Al-Kobar, lui aussi interdit d’accès aux inspecteurs.

Ftouh Souhail , Tunis

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