Jonas Gahr Store à coté de son homologue Avigdor Lieberman , à Jérusalem

Le Ministre Norvégien des Affaires étrangères, Jonas Gahr Store, est arrivé ce mardi 11 janvier 2011 en Israël pour y rencontrer son homologue Avigdor Lieberman. Selon le Norwegian Broadcasting Corporation Website, il n’a aucune intention de reconnaître la Palestine comme un état indépendant.

Au cours des dernières semaines, les responsables de la diplomatie à Jérusalem ont largement rejeté l’idée de voir les états d’Europe se vendre entièrement à la cause palestinienne.

Oslo explique que reconnaitre un État Palestinien sans négociations préalables serait comme inciter les palestiniens à faire échouer les négociations avec Israël, encourager Ramallah à reprendre les violences.

Jonas Gahr Støre a clairement fait savoir « qu’il était impossible pour les Palestiniens de déclarer « à présent, nous sommes un État » sans négocier des questions essentielles telles que Jérusalem, les réfugiés et l’eau ».

Un responsable du ministère israélien des Affaires étrangères s’est félicité de la position du Norvège. Les autorités norvégiennes tentent de se rapprocher quelque peu de Jérusalem qui s’inquiète de plus en plus des prises de position du gouvernement norvégien par rapport au conflit israélo-palestinien et de l’influence de plus en plus grande des milieux musulmans dans le pays.

La Norvège a régulièrement condamné les tirs de roquettes aveugles perpétrés par le Hamas contre des civils israéliens. Les émissaires norvégiens avaient clairement indiqué au Hamas le danger imminent d’une guerre destructrice dans le cas où les tirs de roquettes se poursuivraient. Le gouvernement norvégien a souligné le droit d’Israël à défendre ses populations contre les agressions menées à l’aveugle par les milices palestiniennes.

La Norvège préside le groupe de pays donateurs dénommé Comité de liaison ad hoc (AHLC), auquel participent l’Autorité palestinienne et Israël. La Norvège, assistée par les États-Unis, le Japon et l’Union européenne, a demandé aux deux camps d’entrer en négociation pour obtenir la fin des combats.

Ftouh Souhail

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