Les forces de Tsahal ont intercepté avec succès, ce vendredi 4 novembre 2011, les deux bateaux Saoirse (« Liberté » en gaélique) et du Tahrir (« Libération » en arabe) faisant route vers Gaza, avec à leur bord 27 activistes pro-palestiniens. Cette opération a été menée après plusieurs tentatives d’entrer en contact avec les passagers.

Tsahal a indiqué que personne n’avait été blessé lorsque la marine israélienne a arraisonné les deux navires transportant 27 militants, qui fesaient route vers l’enclave terroriste.

Les deux bateaux partis de Turquie pour tenter de briser le blocus de Gaza se sont rapprochés de leur but et ils ont été interceptés par Tsahal a indiqué un coordinateur de l’opération.

« L’équipage a reçu pour consigne de ne pas opposer de résistance à la marine israélienne lorsque celle-ci avait tenté de les intercepter », a indiqué Denis Kosseim, porte-parole des coordinateurs.

Tsahal a d’abord contacté ce vendredi les activistes qui se trouvent à bord de la flottille en route vers avec le but de violer le blocus maritime légal imposé sur la bande de Gaza.

« La marine a informé les participants qu’ils pouvaient faire demi-tour et éviter l’assaut ou accoster dans un port en Egypte », a indiqué l’armée israélienne. Les activistes ont refusé.

Le Porte-parole de l’armée israélienne a déclaré que les soldats de la Marine israélienne sont montés vers 15 heures à bord des bateaux. Cet ordre a été donné après que le Gouvernement israélien ait communiqué des instructions précises.

C’est le chef d’état-major de Tsahal, Benny Gantz, qui a ordonné à la Navy de stopper la flottille pour Gaza qui s’est approcher de la côte. A bord de ces navires il y aurait des journalistes, notamment des iraniens, ce qui constitue une nouveauté.

Les responsables de Tsahal ont affirmé aussi que les navires n’emportent que très peu d’équipements médicaux alors que le but serait, soi-disant, d’apporter de l’aide humanitaire à Gaza.

A environ 80 kilomètres de Gaza, un navire israélien leur avait demandé par radio de changer de cap, avait déclaré Amjad Shawwa, porte-parole des militants.

Après avoir établi le contact radio avec les deux bateaux de la troisième flottille internationale, partie de Turquie pour tenter de briser le blocus imposé par Israël sur la bande de Gaza, la marine israélienne a arraisonné les bateaux sans faire de blessé.

Cette mini-flottille ne transportait presque aucune aide humanitaire. A part des boites d’Aspirine et de Viagra, déjà distribués par Israël, il n’y a pas vraiment la place pour un scanner ou une machinerie d’IRM dans ces yachts de plaisance!

Avec 27 personnes à bord de deux petits bateaux, il ne restait pas beaucoup de place pour être vraiment utile aux Gazaouis. Le seul but de ces flottilles, rappelons-le est politique.

Ce que l’on sait, par contre, c’est que le but de ces navires est de provoquer l’État d’Israël et de saper la sécurité du pays. Le blocus maritime de la bande de Gaza est légal et conforme au droit international, comme l’a confirmé l’ONU il y a plusieurs semaines dans le fameux Rapport Palmer.

Le gouvernement a demandé à Tsahal d’arraisonner tout navire tentant de briser le siège. Le porte-parole des FDI a déclaré qu’Israël offre aux militants la possibilité de transférer l’aide humanitaire à Gaza via le port d’Ashdod ou l’Égypte.

Chaque État ou organisation qui souhaite transférer de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza peut le faire par le biais des points de passage terrestres qui ont été mis en place, et en coordination avec les autorités israéliennes.

Israël ne comprend pas cette démarche à vouloir atteindre Gaza par la mer. Il tient aujourd’hui à rappeler que ce blocus a été reconnu comme légal par les Nations Unies et à souligner que chaque jour des camions apportent le nécessaire à Gaza. Par ailleurs, le blocus maritime est justifié parle besoin de lutter contre l’arrivée d’armes dans la bande côtière.

Israël, qui considère ces tentatives comme des « provocations », défend régulièrement son droit à maintenir le blocus de la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas depuis juin 2007, afin d’empêcher la contrebande d’armes.

L’armée israélienne sera toujours prête à assurer la sécurité des frontières de l’État d’Israël, y compris des frontières maritimes et de prendre toutes les mesures nécessaires afin d’empêcher des navires de violer le blocus maritime imposé sur la bande de Gaza.

Dès leur arrivée au Port d’Ashdod, les activistes ont été soumis à une enquête au sein du département de l’immigration du Ministère de l’Intérieur. Ils ont alors été mis en prison, avant d’être expulsé s’ils acceptent de signer un papier officiel leur expliquant qu’ils n’ont plus le droit, pour les 10 prochaines années, de rentrer sur le territoire israélien ou de vouloir violer les lois internationales, en accord avec le droit international.

Ftouh Souhail

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