Le président du parti Ennahda, Rached Ghannouchi, avec Ismaïl Haniyeh.

On ne peut que remercier l’administration de M.Donald Trump pour dévoiler et démasquer les véritables ennemis et surtout les profiteurs des contributions internationales dont ces criminels !

Les États-Unis ont placé, ce mercredi 31 janvier 2018, le chef du mouvement terroriste palestinien du Hamas, Ismaïl Haniyeh, sur leur liste noire des terroristes, a annoncé le département d’État américain.

Le communiqué du département d’État américain accuse le chef du Hamas  d’avoir des liens avec l’Iran et de mettre en danger la stabilité du Moyen-Orient. Le texte l’accuse également d’avoir porté atteinte aux intérêts des alliés des États-Unis, soit l’Égypte et Israël.

Selon le secrétaire d’Etat Rex Tillerson, cité dans un communiqué, le chef du mouvement terroriste qui contrôle la bande de Gaza « menace la stabilité au Moyen-Orient », et « sape le processus de paix » avec Israël.

« Haniyeh a des liens étroits avec l’aile militaire du Hamas et est un partisan de la lutte armée, y compris contre les civils », estime la diplomatie américaine.

« Il est soupçonné d’être impliqué dans des attaques terroristes contre des Israéliens », tandis que son mouvement « est responsable de la mort de 17 Américains tués dans des attaques terroristes », ajoute le département d’Etat.

Le département du Trésor des États-Unis a aussi  Haniyeh sur la liste noire des sanctions. Cette décision interdit les ressortissants américains de faire des transactions avec Haniyeh  qui ne pourra plus entrer aux Etats-Unis.

Le Hamas était déjà depuis 1997 sur la liste américaine des « organisations terroristes étrangères ».

Cette décision très attendue  intervient au moment où les tensions sont à leur comble entre les Etats-Unis et Ramallah, après la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par le président américain Donald Trump, fin 2017.

Ismaïl Haniyeh avait alors estimé que « toutes les lignes rouges » étaient « franchies », tandis que l’Autorité palestinienne refuse désormais toute médiation de Washington dans les négociations de paix avec Israël.

Le département d’Etat a également placé mercredi trois autres groupes sur sa liste noire : Harakat al-Sabirin, un mouvement terroriste palestinien « actif dans la bande de Gaza et la Cisjordanie » et « soutenu par l’Iran »; Liwa al-Thawra, un groupe apparu en 2016 en Egypte; et Hasm, une autre organisation égyptienne créée en 2015.

Le chef terroriste palestinien reçu comme un héros en Tunisie, avec des slogans anti-juifs

Ismaïl Haniyeh était reçu chaleureusement à Tunis, le 5 janvier 2012, par le Premier Ministre tunisien Hamadi Jebali, qui louait, le “Califat islamique.”

Une visite de cinq jours durant laquelle Haniyeh s’est rendu dans les villes symboles de la révolte tunisienne. Au cours d’un meeting à Tunis, il avait été ovationné par quelque 5 000 personnes et il avait appelé les peuples du printemps arabe à lutter contre Israël.

Depuis son arrivée à l’aéroport international de Tunis, des dizaines de jeunes avaient scandé des slogans anti-juifs. Keffiehs autour du cou et drapeaux palestiniens à la main, ces jeunes avaient laissé éclater leur haine des Juifs en scandant avec ferveur les slogans “Tuer les juifs est un devoir”, “Virer les juifs est un devoir”.

Ils faisaient partie des quelque 2 000 personnes qui ont accueilli le chef du gouvernement terroriste du Hamas.

Ces slogans anti-juifs scandés à l’aéroport de Tunis Carthage  traduisaient les positions du mouvement Ennahdha envers Israel. Les personnes qui avaient accueilli Haniyeh étaient des militants islamistes et des sympathisants de la cause terroriste du Hamas.

Ismaïl Haniyeh, avait reçu une invitation des autorités du pays et il avait même fait un discours devant l’Assemblée constituante tunisienne. Hamadi Jebali, avait estimé que le soutien à la Palestine devait être « un engagement religieux et nationaliste ».

Haniyeh avait rencontré à l’époque le président tunisien Moncef Marzouki et le président de l’Assemblée constituante Mustapha Ben Jaafar.

Les médias tunisiens qui sont engagés, depuis la chute du régime de l’ex-président Zine El Abidine Ben Ali, dans une course pour la délegitimation d’Israël avaient salué d’une façon unanime la visite d’Ismaïl Haniyeh à Tunis. Cette visite du chef de l’organisation terroriste du Hamas avait marqué un tournant dans le soutien de Tunisie à la cause terroriste de ce mouvement.

Les capitales occidentales, qui avaient prévu d’assister l’économie Tunisienne durant le G8 en mai 2011, avaient revu leur décision d’aider ce pays à obtenir les milliards de dollars d’aide qui lui ont été promis  alors qu’il s’est aligné sur les positions du Hamas qui est assiégé à Gaza.

Le Hamas est l’une des plus sanguinaires et fanatiques organisations terroristes de l’histoire humaine. Il faut lire la Charte du Hamas pour comprendre que la violence, l’idéologie anti-juive et la soumission sont l’essence de cette organisation militaro -religieuse qui veut que le monde vive «à l’ombre de l’Islam». Sa charte d’inspiration islamiste appelle à la destruction d’Israël et l’extermination des juifs.

Rappelons  que La Tunisie avait voté pour une résolution condamnant la reconnaissance par Washington de la capitale d’Israël. Pourtant la veille, le président américain a menacé de couper les fonds aux pays tentés de voter en faveur de cette résolution.

«Nous prenons note de ces votes», a-t-il lancé à la Maison-Blanche, dénonçant «tous ces pays qui prennent notre argent et ensuite votent contre nous au Conseil de sécurité».

La désinformation actuelle en Tunisie présente l’Etat d’Israel comme une entité coloniale associée à des pratiques nazies, à l’apartheid ou au racisme. Quand il s’agit de démagogie, de propagande et de presse politique, les médias tunisiens sont unanimes.

Souhail Ftouh 

 

 

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