Manipulation de France 2 et Charles Enderlin - Mohamed Al DuraPar Ftouh Souhail, de Tunis

Sept ans de controverses n’auraient pas servi à rassurer sur le fait que des soldats israéliens n’ont pas tirés, même involontairement, sur un enfant palestinien au milieu d’une bande de nazis islamistes excités dans l’incident, filmé le 30 septembre 2000, au carrefour de Netsarim, dans la bande de Gaza.

La haine antijuive pathologique d’individus grouillant dans les média français a nécessité l’attente de la décision de justice (qui se prononcera courant février 2008) pour dissuader ces faiseurs d’opinion anti-israéliens coupables de la déliquescence médiatique. S’agissant des images du faux meurtre de Mohamed Al Dura, pas une seule voix dans le monde arabe ne s’est levée pour dire : oui, je reconnais qu’il y a là matière à contester l’authenticité du reportage filmé par Talal Abou Rahma et commenté par Charles Enderlin.

Oui, le poète Mahmoud Darwich a pu se fourvoyer quand il a donné des lettres de noblesse à un faux télévisuel. Mais encore tous ceux qui, en France et ailleurs dans le reste du monde, se disent des « militants pro palestiniens » doivent aujourd’hui affronter une nouvelle réalité de cette mise en scène médiatico-politique. Jusqu’à ce jour les médias français n’ont pas donné d’importance à cette affaire alors qu’ils en ont donné à chaque victoire de France 2 contre un certain site Internet. Gérard Huber n’a jamais été invité sur un plateau télévisé afin de faire part de ses conclusions. Les enquêtes de la Mena n’ont pas été diffusées au public par les grands médias. Même le film "Pallywood" de Richard Landes n’est pas encore programmé pour être diffusé sur une chaîne publique française malgré le fait qu’il soit déjà traduit et prêt à être diffusé.

On a pensé que la mise à la retraite de Jacques Chirac, qui a tout fait pour protéger Charles Enderlin (allant même jusqu’à lui fournir un certificat de bonne conduite durant sa présidentielle) permettrai à la vérité d’atteindre le grand public. Mais il semble aujourd’hui encore, que la majorité des médias ne soient pas sortis de leur longue période de silence sur le sujet. Après cette mise en scène, grandeur nature, de toute cette dramaturgie de Mohamed Al Dura, le temps des procès est arrivé pour Charles Enderlin, contre tous ceux qui se permettent de douter de la construction d’un reportage qui comporte toutes les preuves d’une malversation médiatique. Les poursuites judiciaires se sont succédé contre les sites Media Ratings, Desinfos.com et Vox Dei dont le webmaster, lui aussi, avait supporté les conséquences d’une plainte de Charles Enderlin.

Ce n’est pas drôle donc de voir ce 8 janvier 2008, à la XVIIe chambre du Tribunal de grande instance de Paris Nicolas Ciarapica, directeur de publication du site Internet Blogdei/Bethel. Celui-ci, protestant évangélique ami d’Israël, est poursuivi aussi par le journaliste Charles Enderlin, pour diffamation. Quel est donc cet excès de zèle qui mène, même de simples internautes, aux tribunaux pour le fait de citer que l’affaire Al Dura est une pure création de Charles Enderlin ? Monsieur Charles Enderlin, vous pouvez porter plainte contre moi aussi, parce que je conteste aussi votre mise en scène sur la mort de Mohamed Al Dura, le 30 septembre 2000, au Carrefour de Netzarim. Vous trouverez sûrement dans le monde arabe une justice qui va vous réjouir !

La décision de diffuser ces rushes avait satisfait tout le monde, sauf ce journaliste vedette de France2 qui ne s’attendait pas à la révélation des preuves de sa malversation médiatique, ce qui explique d’ailleurs qu’il se soit obstinément refusé, pendant plus de quatre ans, à la diffusion des fameuses 27 minutes d’images tournées par le caméraman de France 2, Talal Abou Rahma.

On imagine l’émoi en ce moment dans les locaux de France 2 et la peur de dévoiler le Grand Tabou. Ceci étant, les adeptes de la désinformation ne vont pas se réjouir de voir bientôt le juge se prononcer sur les rushes, aux commentaires idéologiques, qui présentent Al Dura comme une victime. Sept ans après les faits, la Justice française a pris en main l’affaire et a demandé à France 2 de présenter les 27 minutes de rushes de son reportage sur la mort de Mohamed Al Dura, le 30 septembre 2000, au Carrefour de Netzarim (Bande de Gaza). La Cour d’appel de Paris qui a déjà visionné les rushes, le 14 novembre 2007, entendra le correspondant de la chaîne, Charles Enderlin, sur le fond, le 27 février 2008 avant de statuer sur ce sujet. Il faut dire que la décision judiciaire sera très attendue car elle ne manquera pas de lever un coin du voile par lequel la vérité de l’évènement a été étouffée durant 7 ans.

Le Grand publique découvrira, dans quelques semaines, que le journaliste de France 2 ne se trouvait pas physiquement sur les lieux où se seraient déroulés les actes qu’il impute à l’Etat d’Israël. Il aurait fondé toutes ses informations sur les propos de son caméraman Talal Abou Rahma.

Cette mise en scène diffusée par France 2, le 30 septembre 2000, a déjà été décortiquée par le chercheur Nahum Shahaf qui en a révélé toutes les incohérences nous permettant de dire que le caméraman palestinien a trafiqué les images et que son unique but était de porter atteinte à l’Etat d’Israël. De plus, le travail du psychanalyste français, Gérard Huber, a été remarquable puisqu’il s’est saisi du travail de Nahum Shahaf avant de publier son livre en janvier 2003 ("Contre expertise d’une mise en scène" aux éditions Raphaël) dans lequel il a analysé tous les rushes provenant des autres chaînes qui ont aussi filmé, ainsi que les accusations palestiniennes.

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Devant l’avalanche d’images et de dénégations, sans parler de contradictions et d’invraisemblances, le psychanalyste a pu constater qu’il y avait bien eu une mise en scène palestinienne et un faux meurtre d’enfant palestinien par des soldats israéliens. C’est pour cela, peux être, que l’on est intimement convaincu que c’est au tour de la justice aujourd’hui de confirmer cette manipulation frauduleuse de la chaîne France 2, dont l’intention volontaire était de nuire à l’image d’Israël dans le monde en général et dans le monde musulman en particulier.

La déclaration proférée par Abu Rahma « l’enfant est mort » a été soigneusement reprise par Charles Enderlin pour provoquer un état de conscience hostile à Tsahal et une réaction de haine envers Israël. Pendant les deux heures qui se sont déroulées entre le moment où Charles Enderlin a eu les images en provenance d’Abu Rahma et leur diffusion sous la forme d’un reportage, tout a été manipulé à France 2 pour impressionner télévisuellement les populations des pays arabes, au premier chef, mais aussi d’Europe et partout dans le monde. Le lendemain, le 1er 0ctobre 2000, l’armée israélienne s’est trouvée dans l’obligation de s’excuser pour des faits qu’elle n’a jamais commis. Ainsi que l’État d’Israël, les Juifs d’Israël et les juifs de la diaspora qui ont eu à subir une vague antisémite mondiale pour un acte dont ils n’étaient pas responsables.

Le Monde saura bientôt que France 2 et Charles Enderlin ont faits toutes les manœuvres occultes possibles pour dissimuler les images les plus compromettantes de leur mise en scène. Madame CHABOT (1) les connaît, elle les a vu, ces images, qui ont été retirées du reportage de France 2 qui a fait le tour du monde, celles-là même que les spectateurs n’ont jamais vu. De ce fait, voir ces rushes, c’est assurément s’apercevoir que la stratégie d’un producteur d’images palestinien, en 2000, avec la complicité d’une chaîne publique française peut aussi engager l’État (le gouvernement français de l’époque!) dans la falsification.

Aujourd’hui, 7 ans après les faits, on ne peut pas effacer les conséquences de cette fiction télévisuelle concernant la fausse « mort de Mohamed Al Dura ». Nous attendons que la justice française rétablisse la vérité, détournée depuis 2002, concernant cette sordide manipulation médiatique qui a fait énormément de tort à Israël. Avant que la justice ne dise son dernier mot, je ne trouve rien de mieux à faire que d’exprimer ma confiance à Tsahal, une armée singulièrement professionnelle, qui s’est toujours efforcée d’agir de façon réfléchie en se basant sur la valeur suprême qu’est la vie humaine. Je souhaite bonne chance à mon ami Philippe Karsenty, directeur de l’agence de notation des médias Media Ratings dans sa quête courageuse sur la vérité de la « dramaturgie géopolitique Al Dura »

Ftouh Souhail, Tunis

(1)Arlette CHABOT est la responsable de l’information sur France2.

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