Malgré la paix signée avec Israël,  il y a plus de trente ans, la Haute cour administrative Egyptienne a  statué pour déchoir de leur nationalité les Egyptiens mariés à des femmes Israéliennes ainsi que leurs enfants. L’arrêt de la Haute cour n’est pas susceptible d’appel.

La justice égyptienne, arguant de "la sécurité nationale de l'Egypte", a confirmé le 5 juin 2010 un jugement dépossédant de leur nationalité les égyptiens mariés à des femmes israéliennes non arabes. Selon cette jurisprudence, sera déchu de sa nationalité tout égyptien qui a épousé une israélienne.
                
Si les Egyptiens mariés à des israéliennes doivent perdre leur nationalité,  les hommes mariés à des femmes arabes israéliennes ne sont pas concernés par cette décision.

Il est donc très simple de montrer que ce sont bien les “juifs” qui sont visés et non les “sionistes”. Rappelons que la loi sur la nationalité égyptienne met en garde contre tout mariage avec une personne considérée comme sioniste.

Le plus drôle, c’est qu’à aucun moment, un avocat ou un juge ne parle des femmes égyptiennes mariées à des juifs !

Cette décision égyptienne est contraire  à la jurisprudence et au droit international privé qui interdit  toute restriction quant à la race, la nationalité ou la religion. L’Article 15 de la Déclaration universelle des droits de l'homme stipule que « Tout individu à droit à une nationalité. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité. ».

Des milliers d’Egyptiens, en particulier ceux qui vivaient en Irak et avaient dû quitter le pays lors de la guerre du Golfe de 1990, sont partis trouver du travail en Israël, où ils se sont souvent mariés. L’Egypte a été, en 1979, le premier pays arabe à signer la paix avec l’Etat hébreu.         
                                                                                                                               
Face à cette décision antijuive (remarquez que personne n’en parle),  aucune protestation de gauchistes, droits de l’hommistes, ou des médias;  le silence est  interstellaire.

Amnesty international qui condamne la France pour sa loi sur la Burka ne dit mots. Idem pour l’ONU, qui condamne le vote démocratique Suisse contre les minarets;  mais reste muet sur cette affaire.

Ce silence assourdissant n’est plus curieux, il est devenu suspect. La gente politico-médiatique  n’ose pas protester quand un pays arabe viole délibérément la loi.

Rappelons que L’Egypte fait partie de ces pays musulmans qui ont condamnés le vote démocratique Suisse;  je souligne  ici juste l’hypocrisie des professionnels de la condamnation et de l’indignation. Je ne parle même pas du sort réservé aux coptes dans ce pays, je mets simplement en évidence l’hypocrisie généralisée de ces gens.

Mais il faut dire que cela ne doit pas nous surprendre, il n’y a qu’à regarder les droits de l’homme dans tous les pays musulmans! Le monde arabe est un cimentière pour les droits de l’homme.

Nous voyons aussi tous les jours dans la presse en générale qu'il n'est pas possible qu'un pays où l'islam est Loi puisse posséder une lueur de démocratie. Une pensée aux coptes et aux minorités dans ces pays qui se font massacrer chaque jour par centaines dans indifférence générale.

Il ne faut pas s’en étonner non  plus, tout le monde sait, que de nombreux pays musulmans comme l’Égypte sont gouvernés par des dictateurs. Des régimes totalitaires et clientélistes, des dictateurs malades, âgés et usés par le pouvoir. La haine des juifs est l’essence de ces régimes.

Cette décision raciste de la Haute cour administrative du Caire  ne dissuadera pas  les égyptiens de se marier avec des Israéliennes. Il serait logique qu’ils puissent acquérir la nationalité israélienne. S’ils deviennent apatrides, Israël leur accordera le droit d’asile. Ils seront des futurs citoyens israéliens. Étant dépourvus de leur nationalité originale, Israël leur accordera la leur, vu qu’ils ont des épouses israéliennes. C’est un vicieux coup pour les palestiniens qui renforce la démographie israélienne !


Ftouh Souhail, Tunis


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