Il semble que la décision de M. Donald Trump de reconnaître Jérusalem  comme capitale d’Israël n’entravera pas les visites des délégations saoudiennes Israel  et celles des délégations israéliennes en Arabie saoudite.

Des sources d’informations font fait état d’une nouvelle visite cette semaine d’une délégation saoudienne en Israel.

Le journaliste israélien, Shamon Aran a écrit sur son compte Twitter : « Une équipe de trois personnes, dont l’une est une personnalité saoudienne de haut rang, s’est rendue à Tel-Aviv. »

La radio israélienne avait également révélé le mois dernier qu’un des princes saoudiens s’était  rendu  en Israel  où il s’était entretenu avec des responsables israéliens du « processus de paix ». Il est utile de rappeler qu’à ce moment-là, un certain nombre de sites d’information  ont écrit que ce prince saoudien n’était autre que le prince héritier, Mohammed ben Salmane.

Le prince héritier saoudien dit « MBS », a le goût de la rupture en instaurant un nouveau climat vis-à-vis d’Israël, un État avec lequel la couronne saoudienne n’a pas de relations officielles. En coulisses, la coopération sécuritaire et les contacts existent depuis plusieurs années.

Pour la première fois, l’Arabie Saoudite délivrera des visas de tourisme pour des citoyens israéliens et ce à partir du premier semestre 2018. La décision émane du prince Sultane ben Salmane ben Abdelaziz, en charge du secteur touristique dans le royaume.

Au mois d’octobre, autre geste inconcevable il y a quelques années, un haut représentant de la dynastie saoudienne, le prince Turki Al-Fayçal, ancien chef des services de renseignements, a participé à un débat, dans une synagogue de New York, avec Ephraïm Halévy, ex-directeur du Mossad.

Les signes de rapprochement se multiplient et deviennent publics. Même si elle se heurte toujours à la question palestinienne, la perspective d’une « normalisation » n’est plus taboue.

Les deux plus proches alliés de l’Arabie saoudite dans le Golfe, le royaume du Bahreïn et la fédération des Émirats arabes unis, sont aussi de la partie. En septembre, le fondateur du centre Simon-Wiesenthal de Los Angeles, le rabbin Marvin Hier, a affirmé que Hamad Ben Issa Al-Khalifa, le souverain du Bahreïn, était favorable à la levée du boycottage d’Israël par les États arabes.

 

Souhail Ftouh 

 

 

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