Les héros de la mythologie biblique étaient-ils des amateurs de cannabis ? Cela se pourrait bien selon une récente découverte archéologique réalisée à Tel Arad, un site archéologique d’Israël situé dans l’est du Néguev à 10 km à l’ouest de la ville d’Arad. Il se trouve dans la vallée d’Arad, à l’est de la vallée de Beer-Sheva. Tel Arad est l’un des sites archéologiques les plus importants d’Israël.

Les chercheurs ont trouvé à Tel Arad une résine faite de marijuana et de déjections animales, utilisée il y a 2 700 ans – une preuve de l’usage du cannabis rituel dans la région. Le site a été identifié par les archéologues avec la ville biblique d’Arad, une cité du Néguev oriental.

Les archéologues, qui ont publié leur trouvaille dans un journal de Tel Aviv,  expliquent que leur «preuve de cannabis est la plus avancée historiquement de la region». Découvert dans des autels en calcaire, ce cannabis carbonisé proviendrait de l’ère du royaume de Juda, fondé en 930 avant Jésus-Christ et tombé en 586 avant Jésus Christ. 

Il reste cependant beaucoup de questions autour de cette découverte étonnante.

«À l’heure actuelle, nous n’avons aucune information sur la manière dont ce cannabis est arrivé à Tel Arad ou en Judée particulièrement», a assuré Eran Arie, conservateur au Israel Museum, spécialisé dans l’âge de fer et la période perse. 

Difficile de savoir quelle utilisation exacte était faite de la drogue. L’étude suggère cependant que le cannabis  était utilisé dans un rituel du culte de Juda, dans un but psychoactif. «S’ils ne voulaient que l’odeur du cannabis, ils auraient pu brûler des sauges», explique ainsi Eran Arie. Un traitement qui aurait cependant été réservé à l’élite de la société à cette période, selon les estimations des chercheurs. 

Une photo des deux autels trouvés à l’entrée d’un tombeau à Tel Arad, dans le sud d’Israël, au musée d’Israël de Jérusalem 

Les Israélites utilisaient du cannabis « extatique » sous l’ère biblique

Les chercheurs israéliens qui examinaient un autel trouvé dans un tombeau de l’ère biblique, situé dans le sud d’Israël, ont découvert qu’il contenait un mélange de cannabis et de déjections animales – probablement pour « stimuler l’extase » chez les fidèles israélites. Ils ont noté que cette trouvaille constituait l’exemple d’usage de marijuana le plus ancien dans toute la région.

Cette découverte suggère également que le cannabis a pu être utilisé dans des rituels au Temple de Jérusalem, ont supposé les chercheurs.

Des amas de matériaux organiques ont été trouvés dans des renfoncements de deux autels qui se trouvaient à l’entrée du coeur d’un tombeau à Tel Arad, une « colline forteresse » du royaume de Judée qui avait été fouillée par des architectes israéliens entre 1962 et 1967.

Ces matériaux avaient fait l’objet d’une enquête à ce moment-là mais la technologie n’avait permis de les identifier de manière précise. Trois chercheurs — Eran Arie, du musée d’Israël à Jérusalem, Baruch Rosen et Dvory Namdar — ont donc repris l’enquête et ils ont publié jeudi leurs conclusions dans « Tel Aviv », le journal académique publié par l’Institut d’archéologie de l’université de Tel Aviv.

Les matériaux présents sur le plus petit autel en calcaire du tombeau – qui date de l’âge de Fer et qui aurait été utilisé entre l’an 760 et l’an 715 avant l’ère commune – auraient contenu du cannabidiol (CBD), et du tétrahydrocannabinol (THC), ainsi que des déjections d’un animal non-précisé, qui étaient probablement utilisées pour brûler le cannabis, a noté l’étude.

L’article a noté que parce que l’odeur de la marijuana ne se prête généralement pas à une utilisation sous la forme d’un encens, elle avait été certainement brûlée pour ses propriétés narcotiques.

« Arad offre la preuve la plus ancienne de l’usage du cannabis au Proche-Orient antique. Les substances hallucinogènes sont connues dans les cultures variées de nos pays voisins, mais c’est la première preuve révélée d’une substance hallucinogène découverte dans le royaume de Judée », note l’étude.

« L’usage d’autres matériaux psycho-actifs est également bien connu dans les cultures proche-orientales et égéennes depuis la préhistoire. Il semble probable que le cannabis qui était utilisé à Arad l’était pour ses effets psychoactifs, de manière délibérée, pour stimuler l’extase dans le cadre des cérémonies de culte. Et si tel est le cas, c’est la première preuve de ce type découverte dans le culte de Judée ».

L’usage des déjections animales – qui brûlent à une température relativement basse – indique également que les organisateurs savaient ce qu’ils faisaient.

« Pour obtenir un effet psychotrope, il faut la bonne température et ils le savaient très bien, tout comme ils savaient quel carburant utiliser pour chaque substance », commente Namdar, du centre de l’organisation de recherche agricole -Volcani à Bet-Dagan, auprès du quotidien Haaretz.

Les résidus trouvés en haut de cet autel contiennent des composants présents dans le cannabis (Crédit : Autorité israélienne des Antiquités/ Le musée d’Israël)
Tel Arad est un site archéologique d’Israël situé dans l’est du Néguev à 10 km à l’ouest de la ville d’Arad et il culmine à 576 m d’altitude.

Les chercheurs ont clamé que cette découverte permettait d’avoir un nouvel aperçu sur les pratiques religieuses de l’ère du Premier temple, soulignant que le cannabis pouvait avoir également tenu un rôle au temple de Jérusalem – notant que la forteresse d’Arad était une version plus modeste de la description du temple du roi Salomon, tel qu’il a été décrit dans la bible.

Aujourd’hui, la mosquée al-Aqsa et le Dôme du rocher se dressent sur le mont du Temple, ce qui limite l’accès des archéologues au lieu saint.

« Le tombeau d’Arad avait été comparé au Premier temple de Jérusalem… Et il semble que les deux présentent, en effet, des caractéristiques architecturales similaires (à savoir l’axe est-ouest et la division des espaces architecturaux) », ont écrit les chercheurs. « Ce qui peut laisser entrevoir une similarité dans les rituels de culte qui étaient effectués dans ces structures ».

Les chercheurs ont indiqué que – en l’absence de toute découverte de graine de marijuana ou de pollen au cours des fouilles réalisées dans la région – les substances avaient été probablement transportées jusque-là sous la forme de résine sèche ou haschisch.

Sur l’autel le plus élevé qui, comme le plus petit, se trouve dorénavant au musée d’Israël de Jérusalem, des résidus d’encens ont été retrouvés – l’étude notant qu’elle était souvent utilisée pendant les activités de culte.

C’est là également la preuve du premier usage connu de l’encens pour le culte. La substance devait être amenée dans la région depuis l’Arabie saoudite, suppose l’étude.

« Arad a permis d’identifier pour la première fois la présence d’encens dans un contexte clair de culte », ont indiqué les chercheurs en évoquant la résine, mieux connue dans le Nouveau testament comme étant l’un des cadeaux apportés par les rois-mages après la naissance de Jésus.

Des graisses animales ont aussi été trouvées sur l’autel, apparemment pour pouvoir obtenir la température élevée nécessaire pour l’évaporation de l’encens.

Pour éviter des contaminations transversales, les échantillons ont été à chaque fois testés à deux reprises dans des laboratoires distincts au Technion – Institut israélien de la technologie de Haïfa et à l’université Hébraïque de Jérusalem, à Givat Ram.

Le site est un parc national israélien géré par la Direction de la Nature et des Parcs. Le site a été identifié par les archéologues avec la ville biblique d’Arad, une cité du Néguev oriental.

Tel Arad est l’un des sites archéologiques les plus importants d’Israël

Il n’y a pas de “Palestiniens”, il n’y a pas de “peuple palestinien».

Le site à Tel Arad, dans le sud d’Israël ne comporte aucune preuve de familles et tribus palestiniennes à se définir comme appartenant au « peuple palestinien.»

A la lumière des tentatives systématiques de réécrire l’Histoire millénaire de cette région, et de nier tout lien entre le peuple juif et la Terre d’Israël, il était bien temps de rétablir la vérité historique afin que les dirigeants palestiniens cessent leur campagne mensongère et choisissent enfin un narratif positif et constructif.

Il n’y a jamais eu dans toute l’histoire d’entité politique autonome dénommée “Palestine” – jamais !

Les “Palestiniens” sont d’origines diverses. Nombreux sont ceux qui se sont rendus dans la région attirés par un développement économique initié par les Juifs, et dès le XIXème siècle. Cela fait plus d’un siècle que les dirigeants arabes parlent de la création d’une Palestine indépendante.

Le nom « Palestine » n’avait été utilisé pour désigner cette région géographique que lorsque les Romains écrasèrent la révolte juive de Bar-Kokhba au IIe siècle, en tant que « punition ». La Palestine est le nouveau nom de baptême d’Israël pendant l’occupation des premiers colons Romains qui après avoir détruit le second Temple ont divisé et chassé partout dans le monde la diaspora Juive.

Quant à l’origine du nom Palestine, elle n’est sans doute pas arabe. L’Empereur romain Hadrien avait choisi le nom Palestina (en référence aux Philistins) suite à la défaite de la révolte de Shimon Bar Kokhba en l’an 135 de notre ère. Son but était de rayer la Judée de la carte et d’y réduire à néant toute connexion de l’Histoire avec les Juifs. Ce déni par les Palestiniens des racines des enfants d’Israël se poursuit malheureusement jusqu’à nos jours.

Selon l’historien palestinien Muhammad Y. Mouslih, durant les 400 ans de domination ottomane (1517-1917), et avant le mandat britannique, « il n’y avait aucune entité politique appelée Palestine ». En arabe, cette région était connue comme Al-Ard al-Ayour (Terre Sainte), ou Surya al-Janubiyya (sud de la Syrie), mais pas Palestine. Il n’existe non plus aucune tribu palestinienne qui s’identifie par ses racines au pays de Canaan.

Toutes les tribus se considèrent comme Arabes, fières d’être descendantes des principales tribus du Hedjaz, aujourd’hui l’Irak et la péninsule arabique. Même la famille Kanaan de Naplouse revendique des origines en Syrie. Certaines familles sont d’origine kurde ou égyptienne, et parfois même d’ascendance juive ou samaritaine comme c’est le cas à Hébron.

Souhail Ftouh

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