Lin Belal Abd al-Salam Loh, 10 ans, et Vizen Juda Aliyan, 16 ans, font partie des victimes.
Par Pesach Benson, TPS
L’armée israélienne a accusé jeudi le Jihad islamique palestinien d’avoir tué quatre civils de Gaza lors de tirs de roquettes ratés.
Les quatre ont été tués dans des incidents distincts mercredi, alors que le groupe terroriste tirait plus de 500 roquettes. Sur ce nombre, les Forces de défense israéliennes ont signalé que 108 des tirs avaient échoué.
Dans l’un des cas, une roquette est tombée sur Beit Hanoun, dans la région nord-ouest de Gaza, tuant Rami Shadi Hamdan, 16 ans, et Ahmed Muhammad al-Shabaki, 51 ans.
D’autres tirs ratés ont tué Lin Belal Abd al-Salam Loh, 10 ans, et Vizen Juda Aliyan, 16 ans.
Au cours d’une précédente opération militaire contre le Jihad islamique en août 2022, le groupe terroriste avait tiré environ 1 000 roquettes, dont 120 avaient dévié. Quatorze Palestiniens avaient été tués par des roquettes défaillantes, suscitant la colère généralisée à Gaza.
Le maintien de caches d’armes, de tunnels, de lanceurs et de sites de commandement et de contrôle dans des zones civiles constitue un crime de guerre. Israël a maintes fois accusé le Hamas et le Jihad islamique de s’implanter délibérément à proximité des habitations, des écoles, des hôpitaux et des mosquées.
Les frappes aériennes israéliennes contre les dirigeants du Jihad islamique interviennent dans le contexte d’une salve de roquettes tirées par le groupe terroriste à la suite de la mort de Khader Adnan le 2 mai. Adnan, un haut responsable du Jihad islamique emprisonné, est décédé après une grève de la faim de 86 jours. Le groupe terroriste avait menacé tout au long de la grève de la faim d’Adnan de tenir Israël pour responsable de la mort de son membre.
Israël a répondu par des frappes aériennes surprises tuant trois hauts commandants du Jihad islamique le 9 mai. Le commandant des escadrons de roquettes du groupe terroriste, Ali Ghali, a été tué lors d’une frappe aérienne jeudi matin.