Israël est passé de la 49e à la 35e place dans un rapport annuel publié, classant les pays selon la facilité avec laquelle ils font du commerce.

Le rapport « Doing Business 2020 » du groupe de la Banque mondiale, qui couvre 190 puissances économiques, examine comment la réglementation permet la liberté de faire des affaires. Le rapport affirme qu’il existe un lien de causalité entre la liberté économique d’un pays et son PIB.

L’étude porte sur la réglementation, notamment en ce qui concerne la création d’entreprises, l’obtention de permis de construire, la fourniture d’électricité, l’enregistrement des biens, le paiement des taxes et l’obtention de crédits.

Israël est l’une des 42 économies qui ont enregistré les améliorations les plus importantes, avec des changements positifs dans trois catégories ou plus.

Israël a facilité la création d’entreprises en autorisant l’enregistrement conjoint de l’impôt sur les sociétés et de la taxe sur la valeur ajoutée, en améliorant l’accès aux informations sur le crédit, en facilitant le paiement des impôts et en réduisant le taux de l’impôt sur le revenu des sociétés et en rendant les échanges transfrontières plus faciles.

L’année dernière, Israël est passé de la 54e à la 49e place.

Commentant la publication du rapport, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a salué les progrès réalisés par Israël comme « une très grande avancée ».

« Il reste encore du chemin à parcourir, mais le travail accompli par le ministère des Finances, y compris le comptable général, le ministère de la Justice et notre gouvernement est un effort très apprécié qui modifie le visage de l’économie israélienne. Il s’agit là d’une réalisation importante. Il faut continuer », a dit M. Netanyahu.

Le ministre des Finances Moshe Kahlon a déclaré : « Il semble que la réduction des impôts soit l’un des paramètres les plus importants pour nous faire progresser dans le classement. Mais c’est une excellente nouvelle pour l’économie israélienne. C’est un signal. Les messages s’adressent également aux marchés mondiaux et aux investisseurs internationaux : venez investir ici. C’est beaucoup plus facile de faire des affaires ; il y a beaucoup moins de bureaucratie. »

La Nouvelle-Zélande occupe la première place, suivie de Singapour, Hong Kong et du Danemark. Les États-Unis occupent la sixième place, le Royaume-Uni la huitième et le Canada la 23e.

Israël est juste derrière la France, la Turquie et l’Azerbaïdjan, et au-dessus de la Suisse, de la Slovénie et du Rwanda.

En dernière position figurent le Venezuela, l’Érythrée et la Somalie.

Le rapport constate que les économies des pays en voie de développement gagnent du terrain sur les économies plus avancées mais que l’écart entre les deux reste important.

Dans le monde, 115 économies ont apporté des changements réglementaires favorables aux entreprises. Parmi les pays qui ont le plus progressé figurent l’Arabie saoudite, la Jordanie et Bahreïn. La Tunisie traîne encore au 78e place.

Souhail Ftouh

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